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Objectifs du projet Africa'Spi :
des fermes de spiruline africaine
dans un véritable développement durable

Les principes des fermes africaines "Nouvelle vague"

Information actualisée le 23 novembre 2009.




NOS OBJECTIFS :

• Ces principes peuvent s’appliquer tout aussi bien à des fermes existantes qu’à de nouvelles fermes.

Mais ils sont en priorité destinés aux fermes actuelles dont les responsables souhaitent à un meilleur fonctionnement.


NOTRE OBJECTIF PRINCIPAL :

• Développer la spiruline africaine dans un esprit à la fois social et économique.


NOS OBJECTIFS SPECIFIQUES :

• Créer sous une seule forme associative Africa’spi une véritable Equipe projet Mixte Afrique/Europe en alliant les compétences de chacun.

Pour schématiser, des européens pour le financement, la construction, l'organisation, la gestion de la ferme,la commercialisation en Europe, la distribution humanitaire ; des africains pour l'exploitation de la ferme, la gestion du personnel local, la résolution des problèmes in situ, la commercialisation en Afrique…

Fédérer les personnes « ressources » à l’intérieur d’une association. Celle-ci réunira de plus sympathisants, financeurs et membres actifs. Il n'est pas question d'un repli à terme de l’une ou l’autre des parties du projet puisqu’ils ne forment qu’UN.

• Définir l’esprit de la ferme en tant qu’Entreprise à but humanitaire, associant professionnalisme, rentabilité et altruisme. Trouver le statut local le mieux adapté à cet esprit, intégrant l’organisation et les garde-fous nécessaires (association ou société). L’exploitation courante est assurée par un chef d’exploitation et son équipe.

• Gérer chaque ferme grâce à un chef d’exploitation et un Comité de Pilotage. Ce Comité est constitué de membres de l’Equipe Mixte de Africa’spi.

Il rassemble : un responsable du Comité, le propriétaire de la ferme (partenaire local et financeurs), le chef d’exploitation, un expert, un responsable de la distribution humanitaire.

Le responsable du Comité de Pilotage est en contact fréquent avec la ferme. Il assiste le chef d’exploitation et rend compte au Comité qui décide régulièrement des orientations majeures de la ferme. Le Comité informe à son tour l’association Africa’spi (cf. schéma de fonctionnement ci-après).
Une Convention d’Exploitation est signée avec les différents acteurs de chaque ferme.

• S’ancrer dans les circuits commerciaux tant locaux qu’internationaux : ces derniers permettant une bonne assise financière de la ferme et par là même facilitant la distribution humanitaire.

Créer à ce titre une plate-forme de vente officielle en France avec une vente en ligne à partir du site Internet présentant l’association et les fermes.

Travailler en complémentarité avec les producteurs français qui le souhaitent, placés souvent en situation de pénurie.

• Intégrer dans les statuts de l’Association l’obligation de produire un pourcentage de spiruline gratuite réservée aux enfants et aux malades du pays. 20% de production gratuite est un effort très important pour une entreprise, mais il est possible d’y arriver.

Gérer et contrôler la distribution humanitaire grâce aux associations de santé locales. C’est un travail non négligeable que de redistribuer à bon escient la spiruline humanitaire.

• Viser un prix de revient inférieur à 15 euros (10000F) le kilo de spiruline. Ceci de façon à favoriser à la fois la diffusion de la spiruline en brousse et sa commercialisation en Europe. Cette diminution aura lieu par une modernisation des sites, l’augmentation de la productivité et des surfaces de bassins, une meilleure gestion humaine, une mécanisation accrue.

• Offrir au personnel une protection sociale locale, dès lors que la pérennité de la ferme sera établie.

• Intégrer des partenaires africains au projet, ONG, associations, institutions… en tant que parrains ou bénéficiaires de la part sociale, mais sans pouvoir décisionnel ni de gestion des fermes, qui restent indépendantes sous le contrôle des Comités de Pilotage.

• Créer un site Internet référencé présentant Africa’spi et les fermes africaines fonctionnant sur ce principe. Ceci, pour la recherche de membres actifs et de financeurs.

• Faire en sorte que les membres de l’association participent au projet avec plaisir :

o Proposer aux financeurs de chaque ferme la participation à
son Comité de Pilotage Les indemniser par une attribution
mensuelle de spiruline au prix de revient, au prorata de leurs
investissements. Cette opportunité est particulièrement bien
adaptée aux producteurs français et commerçants en spiruline. Cf."Etude financière".

Laisser bien sûr une bonne place aux donateurs.

o Proposer des missions d’intervention en période de construction, exploitation, commercialisation, distribution humanitaire, selon les compétences de chacun.

o Informer grâce à au site internet de l’avancement en temps réel de la construction puis de l’exploitation, ainsi que des besoins du moment en hommes ou moyens financiers

• Intégrer dans Africa’Spi les nouveaux diplômés en spiruline humanitaire du Centre de Formation pour Adultes (CFPPA) de Hyères (Var). Ils travailleront dans un premier temps en doublure avec les responsables Africa’Spi des Comités de Pilotage.
Ceci pour une capitalisation et une mise en pratique rapide du savoir acquis, afin que ces volontaires deviennent rapidement des chefs de projet confirmés en spiruline, capables de construire et d’exploiter les fermes, ou de commercialiser la spiruline en Afrique et en Europe.

• Améliorer encore la qualité de la spiruline artisanale en passant à la culture bio :
plus d'intrants à base d'engrais et produits chimiques, plus de bicarbonate de soude mais du gaz carbonique. Nous disposons de solutions techniques relativement simples et bon marché pour cela.
Obtenir le label "bio" (AB ou équivalent) notamment en vue de l’exportation. Respecter les bonnes pratiques de production (BPP) et le système de contrôle de qualité en pratique au Burkina Faso avec la participation du ministère de la santé.

• Rechercher et produire localement des aliments à base de spiruline, en utilisant les ressources locales (mangues, arachides, cérame, etc.).
Travailler à ce titre avec les associations Sunosi et EdM.

• Respecter l'environnement, en utilisant au maximum des énergies renouvelables (biogaz issu du fermenteur + éoliennes ou photovoltaïque) et en minimisant les rejets.
Obtenir le label "Équitable" (par exemple Ecocert).



Synthèse :

Voici, brièvement brossés, les principes des futures fermes africaines qui non seulement fonctionnent en assurant leur équilibre financier, mais se développent et se multiplient au sein d’une véritable coopération multiculturelle.

Ces principes s’adressent en priorité aux fermes africaines existantes, dont les exploitants souhaiteraient une rénovation et un meilleur fonctionnement.

Plusieurs localisations sont à l’étude.